Une personne assise se lève, fait quelques pas et se met à courir. Ses mouvements produisent des oscillations.
Dans un premier temps c’est l’appareil photo, par le truchement d’une pose longue, qui enregistre le tracé de ce déplacement. Modélisé grâce aux LEDs fixées à la tête, aux épaules, coudes, poignets, genoux et chevilles du modèle, ce dessin lumineux est ensuite érigé à taille réelle en deux panneaux, avec de la fibre optique diffusante.
Cette pièce allie ainsi mouvements humains et matériaux d’utilisation électrique et électronique. Tous se réfèrent au déplacement puisque conducteurs d’ondes ou d’électrons. Lumière, électricité et déplacements physiques participent donc de concert à la matérialisation de l’ensemble.
La structure est aérienne et en suspension, agrippée de manière éphémère à l’architecture.
Vecteur et symbole des incessantes circulations à haut débit des données de nos sociétés, la fibre optique devient le matériau traçant de l’installation.
Présentée dans un espace de circulation intérieur, cette œuvre était également visible depuis d’autres espaces de circulation situés à l’extérieur du bâtiment (trottoirs, voies de tram, route, fleuve, etc...). Oscillations Électro-Pédestre générait de ce fait une nouvelle strate linéaire entre ces axes de déplacements et de flux, tous disposés de manière parallèle.
Fils de cuivre pour bobinage électrique, générateur LED, fibre optique diffusante « Excel Ray », câbles, aluminium.
Environ 1600 x 120 x 220 cm.
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