Cet arbre de bois, de métal et de résine polymère, présenté sur la surface aride du toit-terrasse du Centre Hospitalier, tente-t-il une ultime extraction ? Est-il tombé au sol ?
Ses liens ayant rompus il se trouve allongé sur la surface d’un brise-vue, entouré de bidons de sable, soutiens inutiles devenus témoins de sa chute. Objet issu du vivant, modifié par la coupe de certaines de ses ramifications, ces dernières furent ensuite pansées à la feuille d’or et de cuivre, l’ensemble a été glacé, comme vitrifié, avec une résine époxyde.
L’œuvre brillant au soleil est séduisante par ses reflets et ses dorures, mais on hésite entre sentiment d’admiration ou de tristesse, entre joie et mélancolie.
Asphyxié dans son carcan synthétique, étalé sur ce brise-vue en polyéthylène, entouré de bidons blancs, à l’esthétique pauvre et emplis de sable voué à la construction, cet ersatz d’arbre nous parle aussi bien des richesses qui sont extraites du sol que des efforts d’adaptation fournis par la faune et la flore, pour subsister aux dérèglements des milieux naturels.
Branche de prunier env. h.200 x L.180 x l.120 cm, enduite de résine époxyde agrémentée de feuilles métalliques (cuivre aluminium et imitation or), bidons, sable, brise-vue, cordelettes.
Environ 400 x 400 x 200 cm.
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