Dans le cadre de cet atelier/résidence au Living Room, le développement de mon projet s’appuie sur la disposition particulière du lieu. Celui-ci devient le point de départ d’une réflexion qui se sert de son identité comme base afin de conduire les recherches qui vont s’y dérouler. Le Living Room devient alors un laboratoire d’idées et d’expérimentations qui en s’étoffant durant ces quatre semaines donneront naissance aux pièces de l’exposition. C’est aussi de manière plus large, un travail d’investigation qui établit des parallèles entre ce que révèlent cet espace et le monde qui l’entoure. Ma démarche est de souligner ce que l’un et l’autre laissent percer d'eux-mêmes et ce qu’ils peuvent révéler l'un de l’autre.
Ces recherches sont aussi directement ou non, inspirées par les mouvances d’actualité de ces derniers mois et qui se sont déroulées ou poursuivies durant cette résidence, parmi lesquelles :
Ladite « pandémie » de grippe A, H1N1, le sommet de Copenhague et les problématiques climatiques, les problématiques liées au monde du travail, le mal être salarial dans les grandes entreprises, les situations et puissances économiques, le tremblement de terre à Haïti, les volontés politiques d’accroître les réseaux de caméras de surveillance, les scanners corporels et tous les lobbyings qui entourent l’ensemble de ces sujets…