2 juil. 2011

Exposition personelle dans le cadre de l'évènement "Le printemps du Couvent", Auzits (12)

Exposition précédée d'un mois de résidence au couvent d'Auzits. Commissariat d'exposition: Adeline Lacombe. Direction artistique: Sergio Piterbarg. Évènement présenté par les associations Oc'live et Prodij.

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aluminium, couvertures de survies, nylon, plexiglas et eau 240/430cm 2011 Installation de grande taille tout en suspension et légèreté, réfléchissante et transparente, elle permet à la lumière qui provient des vitraux de la transpercer et de se réfléchir sur les murs habituellement dans l'ombre. Les courants d'airs, qu'ils s'immiscent entre les lattes du plancher depuis la cave qui se trouve en dessous ou qu'ils soient produits par le déplacement des spectateurs, donnent vie à l'oeuvre qui tourne sur elle-même. Laissant découvrir la totalité de la chapelle, l'ensemble tient en équilibre grâce à une "bulle d'eau" qui fait office de contrepoids. Les pistes se brouillent entre apparence faste et nature pauvre, entre l'élément vital qu'est l'eau et des matériaux à bas coût issus de la chimie de l'industrie plastique. Faisant échos aux fausses dorures et aux trompes l'oeil sur bois qui imitent le marbre, les couvertures de survie paraissent de grandes feuilles d'or et le verre synthétique imite le cristal . Si l'eau n'est plus, la sculpture s'effondre et les couvertures de survie retrouvent leurs fonction d'origine, le sauvetage. Un parallèle technique qui illustre l'oscillation actuelle entre opulence de faux-semblants et survie.

F_Light

bois, aluminium, peinture, cordes d'instruments, fibre optique diffusante, générateur à LED. Caisse : 25/25/25 cm, dimension variables Réalisé avec le concours d’Excel Ray, 2011 « Un instrument dans son étui est réduit à l'état d'objet, rassemblé avec le souffle ou des doigts agiles, il diffuse un son dans l'intégralité de l'espace qui l'environne. » C'est à partir de cette idée qu'est née F_Light, ouverte, elle déploie une composition de cordes pour guitare, basse et contrebasse auxquelles se mêlent des fibres optiques diffusantes. Ici sont transcrits sous forme de matériaux les éléments immatériels liés aux "lives" sur scène, à savoir la lumière dont le faisceau est materialisé par des fibres optiques diffusantes tandis que les cordes servant aux les musiciens à générer des sons et donner vie à leur musique deviennent la structure flexible de l'ensemble. Le tout peut être contenu dans une mini flight case de 25x25x25cm afin de partir aisément en représentation dans un autre endroit.

ORL-IRL

tubes irl, montants pour placoplâtre , profilés perforés, tuyaux pvc découpés, câbles électriques, moteurs, détecteur de mouvement . 200/450/220 cm 2011 44 tubes IRL de 2 mètres sont disposés sur le sol côte à côte, Le spectateur active leur mise en mouvement lorsqu'il arrive devant la pièce, les tubes frappent irrégulièrement sur le sol utilisant la salle comme caisse de résonance. L'œuvre compose une musique saccadée composée de mouvements lents et chocs brutaux. Ces sons et matériaux sont à l'image de l'ambiance de restauration actuelle du Couvent et ses bruits d'ateliers. Nous nous trouvons encore dans le laps de temps transitionnel entre ce qui reste et des formes naissantes inachevées.

Sans titre

fil polypropylène dimension variable 2011 Cette pièce est issue d'un acte spontané que j'ai effectué dans les combles du couvent dès mon arrivée en m'interrogeant sur le rebondissement d'une onde sonore. Le fil joue le rôle de conducteur visuel en frappant les murs pour essayer de faire apparaitre ce qui s'y cache derrière tout en poursuivant son tracé suivant des angles précis. La bobine laissée vacante évoque l'infinité possible du rebondissement jusqu'à la note qui nous est inaudible.

Road Sets et 6.52_6.86 présentées à nouveau