2 juil. 2011

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aluminium, couvertures de survies, nylon, plexiglas et eau 240/430cm 2011 Installation de grande taille tout en suspension et légèreté, réfléchissante et transparente, elle permet à la lumière qui provient des vitraux de la transpercer et de se réfléchir sur les murs habituellement dans l'ombre. Les courants d'airs, qu'ils s'immiscent entre les lattes du plancher depuis la cave qui se trouve en dessous ou qu'ils soient produits par le déplacement des spectateurs, donnent vie à l'oeuvre qui tourne sur elle-même. Laissant découvrir la totalité de la chapelle, l'ensemble tient en équilibre grâce à une "bulle d'eau" qui fait office de contrepoids. Les pistes se brouillent entre apparence faste et nature pauvre, entre l'élément vital qu'est l'eau et des matériaux à bas coût issus de la chimie de l'industrie plastique. Faisant échos aux fausses dorures et aux trompes l'oeil sur bois qui imitent le marbre, les couvertures de survie paraissent de grandes feuilles d'or et le verre synthétique imite le cristal . Si l'eau n'est plus, la sculpture s'effondre et les couvertures de survie retrouvent leurs fonction d'origine, le sauvetage. Un parallèle technique qui illustre l'oscillation actuelle entre opulence de faux-semblants et survie.

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