Initialement composée pour La Borne, Réflexions Incidentes impliquait des interactions produites avec l’architecture ou les passants mués en spectateurs fortuits. Il y était aussi question de variations de rythme et de luminosité au cours d’une journée.
Si l'installation munie d'un interrupteur crépusculaire, était de jour un étrange périscope reflétant l'univers alentour. L’œuvre changeait d’état au cours de la journée, se transformant la nuit venue, en laissant percevoir puis affichant ce qu’elle dissimulait à la disparition de la lumière diurne.
Dans cet univers nocturne à l’élasticité différente, une respiration onirique s’opposait alors au pragmatisme de l’activité journalière, par la naissance d'un paysage de ouate invitant à la contemplation, au repos, à l’imagination et à la méditation.
Le contexte est ici différent, les deux miroirs dont était à l'origine flanqué le volume ont disparus, ce dernier reflète dès lors directement les œuvres l'environnant et joue avec le lieu d'exposition et la rue en contrebas, son apparence est soumise à la minuterie d'un programmateur journalier mais sa présence s'offre tout autant au regard du spectateur.
Pmma en plaques, film miroir sans tain, ouate, néons à LED, programmateur journalier, 100x80x60x200 cm, 2014.
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