24 avr. 2008
sans titre, projet
Ces « panneaux optiques » sont deux cartes du monde. La première est la carte du réseau Internet, la seconde celle de l’éclairage des villes la nuit. Ce qui est à la fois troublant et prévisible c’est qu’elles sont presque identiques.
La première est réalisée en plexi, accrochée au mur, on y voit les fibres optiques en plus des points lumineux qu’elles font apparaître grâce à la lumière qu’elles captent sur la fenêtre.
La seconde est réalisée en une surface écran laissant apparaître seulement les points lumineux, et utilise la surface vitrée comme surface d’accrochage.
Toute deux fluctuent en intensité, en temps réel, par rapport aux heures du jour et de l’éclairage du soleil. Et disparaissent à la tombée de la nuit pour ne laisser qu’un cadre vierge.
C’est aussi un autre dimensionnement de la notion de limite que peuvent avoir les occidentaux dans leur conception du monde, puisque ni le spectre Internet, ni l’image satellite du monde ne permettent de voir les zones les plus pauvres du globe.
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