24 févr. 2008
White handling
Des « puits », légers et transportables, idée de l’absurde engendrée par la notion des trous déplaçables qui firent leur apparition dans certains cartoons des années 70 (bip, bip, le coyote, tex, taz etc.). Leurs dimensions sont définies en fonction de l’échelle de mon corps, ce qui me permet d’obtenir des objets s’écartant des standards. Les matériaux utilisés, sont simples, usuels et courants, ils se réfèrent à ceux utilisés dans une architecture de base. Le choix d’une simplicité de mise en œuvre proche de celle de l’architecture, il s’agit ici de coffrages inspirés des coffrages en carton à utilisation unique. Les spécificités de chacune des pièces est donnée par la constitution de son coffrage. L’assemblage de ces formes génère un réseau dont chaque entité est mise en résonance par confrontation, réaction et rapports à l’autre, de manière à générer des rythmes de passage déplacement et circulation des corps. Si d’un point de vue global toutes se ressemblent, c’est en les observant plus dans le détail que l’on remarque ce qui les différencie et leur confère une identité propre. La méthode de fabrication utilisée pourrait être de type sériel et industriel, proche de l’usinage d’objet. mais contrairement à la pièce de designer, l’objet n’a pas ici de « fonction utile ». L’écart gardé par rapport à la norme et au standard, se retrouve aussi dans le choix du protocole de fabrication de la pièce, en effet, au lieu de partir sur des dimensions et schémas normés pour bâtir le protocole de construction de ces pièces, il a d’abord été produit une forme, que l’on pourra assimiler à une sorte de prototype duquel on va tirer des conclusion et observations afin de développer certaines spécificités de l’objet et fixer le protocole futur.
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