5 mai 2010
Jard1 lors du vernissage du retour de Skopje de la BJCEM, le 1er Avril à la galerie Montgrand de Marseille
C’est un jardin qui se replie sur lui-même en une sorte de flight case lui permettant d’être aisément transporté.
Des jeux s’opèrent entre la nature qu’il contient et sa constitution mécanique, artificielle et chimique qui questionne notre rapport à l’environnement.
Équipé d’un panneau solaire, il est autonome quant à la production d’énergie nécessaire pour assurer l’irrigation des végétaux qui s’y développent. Il est aussi possible de l’alimenter en le branchant sur secteur ou sur une prise allume cigare.
Si ce « mini paysage » permet d’être pris avec soi, et d’être installé quasiment partout pour apporter un havre de verdure, cette hétérotopie révèle aussi un écosystème partagé entre naturel et artificiel dans lequel les végétaux se retrouvent en rupture vis-à-vis de leur milieu naturel originel et de leurs habitudes d’alimentation.
En élargissant les possibilités et les champs d’investigation ouverts par Jard1, il pourrait devenir le point de départ d’une déclinaison de projets, alliant tout comme lui la nature et la technique.
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