27 oct. 2010
Le cas échéant...
22 juil. 2010
Water Walk
Jagna Ciuchta, David Coste, Cédric Jolivet, Julien Pastor,France Valliccioni, Clotilde Viannay et Maria Nordman
Parcours d'art contemporain en vallée du Lot
CAJARC / CALVIGNAC / LARNAGOL / CÉNEVIÈRES /SAINT-MARTIN-LABOUVAL / SAINT-CIRQ-LAPOPIE
5 juillet - 12 septembre 2010
ICI: la page du site de la Maison des arts Georges Pompidou
Road sets
Brenda, Samantha et Angelina
De l’autre côté
V10 000
5 mai 2010
Jard1, le 22 Avril
Jard1 lors du vernissage du retour de Skopje de la BJCEM, le 1er Avril à la galerie Montgrand de Marseille
20 mars 2010
BJCEM, retour de Skopje à Marseille du 2 Avril au 15mai 2010
11 févr. 2010
54A4
Il s’agit du reflet d’un immeuble d’habitation dans un immeuble comportant un mur-rideau en verre, c’est aussi une succession de recadrages, les fenêtres du premier se retrouvent cadrées par celles du second. Le morcellement de l’image, opéré par les reflets de chaque partie vitrée est accentué par un nouveau recadrage au sein de formats A4 dont les bordures de surface d’impression ont été gardées. Épinglés côte à côte, ils recomposent l’image et laissent l’éventualité, néanmoins restreinte par les murs, d’agrandir le champ de l’image en épinglant d’autres feuilles.
Mur Blanc.
J’ai voulu me servir d’Open Space comme plateforme à la création d’une autre pièce.
Il en résulte cette vidéo, deux plans séquence, diffusés côte à côte sur deux moniteurs. Ils pourraient être l’archive d’une discussion qui se serait tenu entre deux personnes venant travailler quotidiennement en ces lieux et place. Filmés par les caméras situées en face d’eux, les deux protagonistes mis en scène, ne communiquent pas, face à la paroi blanche de l’open space, ils explicitent leurs propres certitudes. En voix-off, on entend leurs pensées obsessionnelles. Par le choix de jouer seul les deux personnages, le discours prend une forme schizophrénique révélatrice de l’enfermement dans lequel ils se trouvent.
Leurs dires et comportements face au système dont ils sont de simples composants révèlent leur position morale, si l’un suit aveuglément ce système, croyant à tort qu’il est bénéfique pour lui, l’autre essaye de s’en extraire, sans vraiment réussir à honorer ce choix.
29 janv. 2010
Exposition/Résidence au Living Room, du 11/01/10 au 12/02/10
Dans le cadre de cet atelier/résidence au Living Room, le développement de mon projet s’appuie sur la disposition particulière du lieu. Celui-ci devient le point de départ d’une réflexion qui se sert de son identité comme base afin de conduire les recherches qui vont s’y dérouler. Le Living Room devient alors un laboratoire d’idées et d’expérimentations qui en s’étoffant durant ces quatre semaines donneront naissance aux pièces de l’exposition. C’est aussi de manière plus large, un travail d’investigation qui établit des parallèles entre ce que révèlent cet espace et le monde qui l’entoure. Ma démarche est de souligner ce que l’un et l’autre laissent percer d'eux-mêmes et ce qu’ils peuvent révéler l'un de l’autre.
Ces recherches sont aussi directement ou non, inspirées par les mouvances d’actualité de ces derniers mois et qui se sont déroulées ou poursuivies durant cette résidence, parmi lesquelles :
Ladite « pandémie » de grippe A, H1N1, le sommet de Copenhague et les problématiques climatiques, les problématiques liées au monde du travail, le mal être salarial dans les grandes entreprises, les situations et puissances économiques, le tremblement de terre à Haïti, les volontés politiques d’accroître les réseaux de caméras de surveillance, les scanners corporels et tous les lobbyings qui entourent l’ensemble de ces sujets…
2 ème semaine au Living Room
Projets réalisés à l’issue de la deuxième semaine de résidence.
pour cette deuxième semaine, Milan Tutunovic et Reynald Garenaux étaient invités à réfléchir et à produire une pièce en rapport avec la problématique engagée pour cette exposition.(REC)ptile 1.0 (par Reynald Garenaux)
Variables (par Milan Tutunovic)
Le point de départ de la recherche menée pour cette performance est "Webbot", un logiciel qui opère indépendamment sur l'Internet. Il a été créé pour analyser les fluctuations et les variables des mots clés qui sont entrés dans les moteurs de recherche. Au départ, ce logiciel devait prévoir les mouvements boursiers mais les prédictions faites par "Webbot" ont dépassé les attentes de ses créateurs. Par exemple, une semaine avant le 9/11 il a catalogué une circulation supérieure de mots clés liés au terrorisme et à une attaque éventuelles du sol American. Ce logiciel procède comme une sorte de calculatrice des archétypes sémantiques, en étant toujours à l'écoute des internautes et de leurs intérêts mais sans prendre d’action directe quelconque.
Pour communiquer avec la problématique lancée par Cédric Jolivet, ma proposition se développe à partir de l'écrit d'un certain nombre de mots utilisés dans différentes sémantiques comme la sécurité, la législation et le domaine militaire. Ces mots ont été générés par un générateur de mots clés qui permet d'avoir des variables sémantiquement logiques. Comme source de ces variables, j'ai choisi des sites internet et des dictionnaires militaires, législatifs et sécuritaires.
Il s'agit d'une mise en abime typographique et contextuelle qui questionne la submersion du processeur individuel par les informations aléatoires.
texte Milan Tutunovic, photos Valérie Severac
Les Corbeaux ou « objectifs subjectifs »
Les corps physiques des photographes ont disparus, les objectifs de leurs appareils restent néanmoins braqués vers le spectateur, ils sont fixés au mur à hauteur d’homme et suivant des positions courantes adoptées lors de la prise de clichés (position debout, avec le genou au sol ou accroupie). Dans ce cas de figure, le public se trouve face à un mur voyeur qui suggère qu’il soit possible de l’observer à partir de l’autre côté. En même temps cela suscite l’envie de vérifier ce qui se passe derrière et si quelqu’un s’y trouve vraiment. Les spectateurs sont alors conduits à devenir à leur tour les voyeurs.
Cet ensemble d’objectifs qui par sa seule présence évoque les photographes est une allégorie de l’effacement de la conscience et de l’oubli des valeurs humaines chez certains rapporteurs de presse au profit de la mise en scène. Des hommes qui plutôt que de poser leur matériel se cachent derrière pour créer empathie, émotion et sensationnel à l’écran. Certains portent donc par exemple, moins naturellement assistance aux personnes en difficulté que pour la possibilité d’en ramener des images dont ils seraient les héros. Ces images et reportages sont ensuite présentés et donc regardées dans les JT, comme s’il s’agissait de banales émissions de télé réalité.
« Open Space »
Cynique jeu sur les mots à partir du nom de cette composition typique d’aménagement de bureau. La personne assise à l’un des deux plans de travail est visuellement coupée du reste des spectateurs par les panneaux qui restreignent son champ de vision, une caméra est braquée en face d’elle et le dispositif est placé de telle manière à ce que les autres personnes puissent avoir facilement vue sur elle (baie vitrée et zone de passage). Cet « espace ouvert » l’est, mais uniquement sur l’extérieur, de ce fait il devient alors « espace fermé », un espace panoptique qui crée un emprisonnement dans lequel il est impossible de se soustraire à la vue des autres tout en étant coupés d’eux.